À nous de jouer !

DE

Manifestation antiraciste contre les violences policières

le 3 juillet (18h30)

Ce vendredi 3 juillet, nous marcherons contre le racisme systémique et les violences policières.

Depuis plus d’un mois, le monde entier se soulève pour dire stop au racisme anti-noir·e·x·s.
À Genève, près de 30 000 personnes se sont réunies le 9 juin contre le racisme anti-noir·e·x·s et pour dénoncer les meurtres racistes commis par la police. D’autres manifestations se sont tenues à Bellinzone, Berne, Bienne, Lausanne, Lucerne, Neuchâtel, Zurich ainsi que dans d’autres villes en Suisse.

Le racisme systémique ici est présent dans tous les secteurs de la société :
le logement, l’éducation, la santé, le marché du travail, l’accueil des personnes migrantes, le pouvoir judiciaire... et c’est sa forme la plus directement dangereuse que nous attaquons ce vendredi :

LES VIOLENCES POLICIÈRES ET LA GESTION RACISTE ET SÉCURITAIRE DES POPULATIONS RACISÉES.

Il est temps d’exiger des mesures précises. Nous ne voulons plus d’une gestion policière des minorités. "Nous, personnes noir·e·x·s, racisées, migrant·e·x·s ou de nationalité suisse, sommes confronté·e·x·s à une police dangereuse et mortifère.

La violence des fonctionnaires en bleu s’abat sur celleux qui ne leur ressemblent pas, celleux qui sont victimes de préjugés racistes, et en particulier celleux issu·e·x·s des classes populaires."

Nous l’avons vécu, nos ami·e·x·s l’ont vécu, nos parents l’ont vécu, nos enfants et nous la vivons, la police est le bras armé du racisme systémique. En Suisse aussi, les témoignages de personnes racisées ne cessent d’affluer : le profilage racial qui se traduit par des contrôles au faciès, du harcèlement, en passant par la séquestration de biens, des humiliations, des gardes à vue à répétition, la surveillance, l’incarcération, l’expulsion et des violences allant jusqu’à la mort.

Les problèmes avec la police sont réels, fréquents et systémiques tant l’État s’est désengagé de son rôle social en faveur de la répression. Il est temps de remettre la police à sa place et de la tenir responsable de ses actes, de lui ôter sa capacité de nuire.

Nous demandons :

L’établissement d’une attestation à chaque contrôle policier :

stipulant notamment les raisons du contrôle, les fouilles entreprises, le matériel et l’argent saisi et mentionnant les matricules des agent·e·x·s impliqué·e·x·s dans l’opération. Ces attestations permettraient de mettre fin aux saisies abusives, aux fouilles violentes et injustifiées. Cela permettrait également de visibiliser enfin le profilage racial et le harcèlement policier.

L’interdiction du plaquage ventral et des techniques policières dégradantes et potentiellement létales :

Cette interdiction aurait notamment pu sauver la vie de Mike Ben Peter tué à Lausanne en mars 2018. Cette technique a également tué George Floyd ou Adama Traoré. Nous ne voulons plus compter nos morts.

L’introduction d’une carte de citoyenneté cantonale indépendante du statut administratif :

Cette carte, donnée à toute la population, quel que soit son statut permettrait aux personnes ayant un statut administratif précaire de prouver leur identité aux autorités et de ne plus être soumises à des gardes à vue à répétition pour le seul motif de vérification de l’identité.

L’arrêt immédiat de la construction du centre fédéral du Grand Saconnex et la fin d’une gestion policière et carcérale de la migration :

Cet espace, conçu comme une véritable prison dans laquelle seraient concentré·e·x·s des migrant·e·x·s, encerclé.e.x.s de grilles, de barbelés, d’entreprises de sécurité privées, et d’un poste de police attenant au complexe, le tout avec des interdictions de visite, des fouilles, confiscations et expulsions contre lesquelles la capacité à faire recours serait limitée. Ces centres fédéraux ouvrent progressivement en Suisse et de nombreux témoignages de violences nous parviennent déjà.

Pour une vie digne pour touxtes, pour une ville digne, nous disons

STOP AUX VIOLENCES POLICIÈRES ET À LA GESTION RACISTE, SÉCURITAIRE ET CARCÉRALE DES POPULATIONS RACISÉ.E.X.S !

Collectifs organisateurs :

Outrage Collectif
Black Lives Matter Genève
Collectif Afro-Swiss
Collectif Faites des Vagues
Collectif Lutte des MNA

Ce vendredi 3 juillet, nous marcherons contre le racisme systémique et les violences policières.

Depuis plus d’un mois, le monde entier se soulève pour dire stop au racisme anti-noir·e·x·s.
À Genève, près de 30 000 personnes se sont réunies le 9 juin contre le racisme anti-noir·e·x·s et pour dénoncer les meurtres racistes commis par la police. D’autres manifestations se sont tenues à Bellinzone, Berne, Bienne, Lausanne, Lucerne, Neuchâtel, Zurich ainsi que dans d’autres villes en Suisse.

Le racisme systémique ici est présent dans tous les secteurs de la société :
le logement, l’éducation, la santé, le marché du travail, l’accueil des personnes migrantes, le pouvoir judiciaire... et c’est sa forme la plus directement dangereuse que nous attaquons ce vendredi :

LES VIOLENCES POLICIÈRES ET LA GESTION RACISTE ET SÉCURITAIRE DES POPULATIONS RACISÉES.

Il est temps d’exiger des mesures précises. Nous ne voulons plus d’une gestion policière des minorités. "Nous, personnes noir·e·x·s, racisées, migrant·e·x·s ou de nationalité suisse, sommes confronté·e·x·s à une police dangereuse et mortifère.

La violence des fonctionnaires en bleu s’abat sur celleux qui ne leur ressemblent pas, celleux qui sont victimes de préjugés racistes, et en particulier celleux issu·e·x·s des classes populaires."

Nous l’avons vécu, nos ami·e·x·s l’ont vécu, nos parents l’ont vécu, nos enfants et nous la vivons, la police est le bras armé du racisme systémique. En Suisse aussi, les témoignages de personnes racisées ne cessent d’affluer : le profilage racial qui se traduit par des contrôles au faciès, du harcèlement, en passant par la séquestration de biens, des humiliations, des gardes à vue à répétition, la surveillance, l’incarcération, l’expulsion et des violences allant jusqu’à la mort.

Les problèmes avec la police sont réels, fréquents et systémiques tant l’État s’est désengagé de son rôle social en faveur de la répression. Il est temps de remettre la police à sa place et de la tenir responsable de ses actes, de lui ôter sa capacité de nuire.

Nous demandons :

L’établissement d’une attestation à chaque contrôle policier :

stipulant notamment les raisons du contrôle, les fouilles entreprises, le matériel et l’argent saisi et mentionnant les matricules des agent·e·x·s impliqué·e·x·s dans l’opération. Ces attestations permettraient de mettre fin aux saisies abusives, aux fouilles violentes et injustifiées. Cela permettrait également de visibiliser enfin le profilage racial et le harcèlement policier.

L’interdiction du plaquage ventral et des techniques policières dégradantes et potentiellement létales :

Cette interdiction aurait notamment pu sauver la vie de Mike Ben Peter tué à Lausanne en mars 2018. Cette technique a également tué George Floyd ou Adama Traoré. Nous ne voulons plus compter nos morts.

L’introduction d’une carte de citoyenneté cantonale indépendante du statut administratif :

Cette carte, donnée à toute la population, quel que soit son statut permettrait aux personnes ayant un statut administratif précaire de prouver leur identité aux autorités et de ne plus être soumises à des gardes à vue à répétition pour le seul motif de vérification de l’identité.

L’arrêt immédiat de la construction du centre fédéral du Grand Saconnex et la fin d’une gestion policière et carcérale de la migration :

Cet espace, conçu comme une véritable prison dans laquelle seraient concentré·e·x·s des migrant·e·x·s, encerclé.e.x.s de grilles, de barbelés, d’entreprises de sécurité privées, et d’un poste de police attenant au complexe, le tout avec des interdictions de visite, des fouilles, confiscations et expulsions contre lesquelles la capacité à faire recours serait limitée. Ces centres fédéraux ouvrent progressivement en Suisse et de nombreux témoignages de violences nous parviennent déjà.

Pour une vie digne pour touxtes, pour une ville digne, nous disons

STOP AUX VIOLENCES POLICIÈRES ET À LA GESTION RACISTE, SÉCURITAIRE ET CARCÉRALE DES POPULATIONS RACISÉ.E.X.S !

Collectifs organisateurs :

Outrage Collectif
Black Lives Matter Genève
Collectif Afro-Swiss
Collectif Faites des Vagues
Collectif Lutte des MNA

du vendredi 3 juillet, 18h30 au , 0h0

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