À nous de jouer !

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« LGBTQIA… Quoi ? »

Publié par
TOPO Genève

Par Estelle Liechti, publié le 3 mai 2020
Voir l’article source sur TOPO

31 mars : journée internationale de visibilité transgenre.

26 avril : journée internationale de visibilité lesbienne.

17 mai  : journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie.

23 septembre : journée de la bisexualité.

Vous venez sûrement d’apprendre que ces quelques dates correspondent à des journées notables de sensibilisation LGBTQIA ; et encore, ici ne sont présentées que certaines d’entre elles [1]. En effet, tout au long de l’année, la cause LGBTQIA est mise en avant à travers des journées de fierté, de revendication de droits ou de lutte contre les violences LGBTQIA-phobes.

Malgré le fait qu’il regroupe un nombre considérable d’individus, le mouvement LGBTQIA reste quelque peu obscur pour une grande partie de la population suisse. Bien que notre pays ait été un des premiers à dépénaliser l’homosexualité en 1942 [2] et malgré la récente votation populaire à l’encontre des violences basées sur l’orientation sexuelle [3], le mouvement LGBTQIA est encore ramené à l’exception, et, de ce fait, reste ancré dans la méconnaissance populaire de ses fondements et de ses luttes.

Afin d’exemplifier le manque d’instruction et de recognition face à ce mouvement, nous pouvons par exemple relever le fait qu’il n’existe pas en Suisse de statistiques sur les violences LGBTQIA-phobes [4], ni de réforme d’état civil pour les personnes trans [5], que les thérapies de conversion de l’orientation sexuelle ne sont pas interdites [6] et que les couples lesbiens n’ont pas accès à la procréation médicalement assistée [7].

De ce fait, afin d’accroître la visibilité et la popularité du mouvement LGBTQIA, TOPO a décidé de lui consacrer un dossier : en l’honneur du 17 mai, et à raison d’une fois par semaine, Baptiste Crozat et Kathleen Mezö vont à tour de rôle nous permettre d’en savoir plus sur chacune des lettres composant cet acronyme, qui, bien que de plus en plus prégnant dans notre société, reste encore largement méconnu.

Dossier “LGBTQIA….Quoi ?” Rendez-vous tous les dimanches de mai et juin.

***

Références

1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_journées_de_sensibilisation_LGBT , consulté le 27.04.2020

2. https://www.rts.ch/info/suisse/10553184-pionniere-ou-retardataire-la-suisse-face-aux-revendications-lgbt.html , consulté le 27.04.2020

3. https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-76653.html , consulté le 27.04.2020

4. https://360.ch/suisse/54929-pas-de-statistiques-nationales-sur-les-crimes-de-haine/, consulté le 27.04.2020

5. https://www.tgns.ch/fr/information-2/droit/#Delta , consulté le 27.04.2020

6. https://360.ch/suisse/52468-inutile-dinterdire-les-therapies-de-conversion-selon-le-conseil-federal/ , consulté le 27.04.2020

7. https://www.letemps.ch/suisse/oui-mariage-don-sperme, consulté le 27.04.2020

Par Estelle Liechti, publié le 3 mai 2020
Voir l’article source sur TOPO

31 mars : journée internationale de visibilité transgenre.

26 avril : journée internationale de visibilité lesbienne.

17 mai  : journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie.

23 septembre : journée de la bisexualité.

Vous venez sûrement d’apprendre que ces quelques dates correspondent à des journées notables de sensibilisation LGBTQIA ; et encore, ici ne sont présentées que certaines d’entre elles [1]. En effet, tout au long de l’année, la cause LGBTQIA est mise en avant à travers des journées de fierté, de revendication de droits ou de lutte contre les violences LGBTQIA-phobes.

Malgré le fait qu’il regroupe un nombre considérable d’individus, le mouvement LGBTQIA reste quelque peu obscur pour une grande partie de la population suisse. Bien que notre pays ait été un des premiers à dépénaliser l’homosexualité en 1942 [2] et malgré la récente votation populaire à l’encontre des violences basées sur l’orientation sexuelle [3], le mouvement LGBTQIA est encore ramené à l’exception, et, de ce fait, reste ancré dans la méconnaissance populaire de ses fondements et de ses luttes.

Afin d’exemplifier le manque d’instruction et de recognition face à ce mouvement, nous pouvons par exemple relever le fait qu’il n’existe pas en Suisse de statistiques sur les violences LGBTQIA-phobes [4], ni de réforme d’état civil pour les personnes trans [5], que les thérapies de conversion de l’orientation sexuelle ne sont pas interdites [6] et que les couples lesbiens n’ont pas accès à la procréation médicalement assistée [7].

De ce fait, afin d’accroître la visibilité et la popularité du mouvement LGBTQIA, TOPO a décidé de lui consacrer un dossier : en l’honneur du 17 mai, et à raison d’une fois par semaine, Baptiste Crozat et Kathleen Mezö vont à tour de rôle nous permettre d’en savoir plus sur chacune des lettres composant cet acronyme, qui, bien que de plus en plus prégnant dans notre société, reste encore largement méconnu.

Dossier “LGBTQIA….Quoi ?” Rendez-vous tous les dimanches de mai et juin.

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Références

1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_journées_de_sensibilisation_LGBT , consulté le 27.04.2020

2. https://www.rts.ch/info/suisse/10553184-pionniere-ou-retardataire-la-suisse-face-aux-revendications-lgbt.html , consulté le 27.04.2020

3. https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-76653.html , consulté le 27.04.2020

4. https://360.ch/suisse/54929-pas-de-statistiques-nationales-sur-les-crimes-de-haine/, consulté le 27.04.2020

5. https://www.tgns.ch/fr/information-2/droit/#Delta , consulté le 27.04.2020

6. https://360.ch/suisse/52468-inutile-dinterdire-les-therapies-de-conversion-selon-le-conseil-federal/ , consulté le 27.04.2020

7. https://www.letemps.ch/suisse/oui-mariage-don-sperme, consulté le 27.04.2020

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